Rencontre avec un voyageur pour lequel le bikepacking n’a plus de secrets !
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En 2018, Guillaume, trentenaire sportif et passionné de grands récits d’explorateurs, a vécu l’aventure d’une vie : 2 mois et demi entre Turquie et Ouzbékistan.
VM. 4 pays traversés, 4.800km sur la selle : quel était le but de ton voyage ?
G. Je rêve d’aventure depuis toujours. J’aime l’inconnu et la découverte de nouvelles cultures ! À l’époque, je travaillais dans un cabinet de conseil, donc mon travail était compatible avec une absence de quelques mois.
L’Orient et ses anciennes routes commerciales me fascinent. Il était naturel pour moi de partir vers l’Est !
En août 2018, je suis donc parti d’Istanbul et j’ai traversé 4 pays : Turquie, Iran, Turkménistan et Ouzbékistan. Mon voyage a duré 2,5 mois, j’ai parcouru 4 800km entre Istanbul et Tachkent.
LA VIE EST TROP COURTE POUR NE PAS REALISER SES REVES
VM. Tu as fait une partie de ton voyage seul, et une autre accompagné : quelle a été ta préférence ?
G. Je suis très heureux d’avoir vécu les deux. J’ai d’abord fait ce périple pour vivre une expérience de liberté profonde et le voyage à vélo en est la parfaite application. Voyager seul permet de faire plus facilement des rencontres. D’un autre côté, voyager à deux permet de partager les bons moments comme les galères.
VM. Côté vélo, comment étais-tu organisé ?
G. J’avais choisi un cadre acier, un peu lourd mais robuste, et très polyvalent, avec des roues en tubeless. Ce choix fut vraiment pertinent : en 4 800km sur des routes et chemins défoncés, je n’ai jamais crevé.
J’étais en mode bikepacking avec des sacoches Apidura : guidon, top tube et selle. Le vélo intégralement chargé pesait 23 kg.
VM. Quel conseil donnerais-tu à un apprenti aventurier ?
G. Lancez-vous ! La vie est trop courte pour ne pas réaliser ses rêves. Préparez votre voyage avec beaucoup d’attention, et partez ! J’ai des souvenirs pour la vie !
Je n’avais jamais voyagé en bikepacking plus de 3 jours avant, et j’ai tout appris sur le tas. L’inexpérience ou la peur ne sont pas des excuses.
VM. Comment t’étais-tu préparé ?
G. Il se trouve que j’avais participé à un IronMan 2 semaines avant mon départ, donc j’avais une très bonne condition physique. C’était pour moi une “ garantie de ne pas me blesser, ce qui a été le cas!
Mentalement, je n’ai pas suivi de plan particulier, mais avec le recul j’ai inconsciemment fait de la projection mentale en lisant beaucoup sur mes destinations. J’ai bien préparé le voyage, ce qui m’a rassuré. J’avais même fait une trace GPS de 5 000 km, que je n’ai évidemment pas suivie !
VM. Qu’avais-tu emmené avec toi ?
G. J’ai eu une approche très minimaliste du voyage. J’avais une tente et un duvet, mais pas de réchaud. Quelques habits, de l’électronique (téléphone, GPS) et un panneau solaire portable. J’avais vraiment très peu d’affaires et 90% m’ont bien servi !
J'AI EU UNE APPROCHE TRES MINIMALISTE DU VOYAGE. J'AVAIS UNE TENTE ET UN DUVET MAIS PAS DE RECHAUD.
VM. Quel est ton meilleur souvenir ?
G. Après 1 journée de route dans le désert en Ouzbékistan, alors que nous préparons à dîner, un monsieur âgé vient à notre rencontre et nous invite à partager son repas, ou plutôt sa bouteille. Alors que nous n’avons pas bu une goutte d’alcool depuis 2 mois, il nous sert des verres de vodka, entre lesquels nous devons boire de la bière pour « récupérer ». Evidemment, nous sommes rapidement soûls, et entamons une discussion en franglais-russe sur des sujets géopolitiques.
Martin et moi donnons le nom d’une figure politique et Piotr répond en disant « Problem » ou « Niet problem ». Tous les grands dirigeants du monde y sont passés. On a vraiment bien rigolé.